• Glenmor. 250 mélomanes pour le choeur de Canto

    Glenmor. 250 mélomanes pour le choeur de Canto

     

                                                              Glenmor. 250 mélomanes pour le Chœur de Canto
                                                                      La chorale était dirigée par Jean Golgevit

    Fort d’une cinquantaine de chanteuses et chanteurs, le Chœur de Canto a interprété, dimanche soir 3 juin, au Glenmor, le Canto General. Quelque 250 mélomanes ont applaudi la compilation des poèmes de Pablo Neruda, une œuvre qui transpire souffrance, colère, indignation et révolte.
    Mis en musique par Mikis Theodorakis, compositeur grec surtout connu pour ses musiques de film et son combat contre toute forme de dictature, les poèmes de Pablo Neruda sont compilés au sein du Canto General. Une œuvre gigantesque. Le Chœur du Canto s’en est emparé, diffusant le message qu’elle porte au hasard de ses sorties, en France comme à l’étranger. L’amphi Glenmor recevait, dimanche, pour la première fois, les 50 chanteurs et solistes qui forment le groupe face à un public qu’on aurait souhaité plus nombreux. « Une telle œuvre méritait mieux. Personnellement, j’ai adoré ce concert. Quel travail en amont ! Mon seul regret se désolait Pierre : que la salle ne soit qu’à moitié pleine ». La faute à une météo orageuse, qui a incité certains à rester chez eux.
    Côté militantisme et versant vocal
    Petit bonhomme de 3 ans, le Châteaulinois Romann était loin de ces considérations. Mais pas Céline, sa maman, qui se soucie, notamment, de l’éveil musical de son fils. « Non, non, ce n’est pas tôt, argumentait-elle. Il a aimé le chœur des artistes, un ensemble qui l’a impressionné.
    Quant à moi, le côté militantisme m’a autant attiré que le versant vocal, mais les deux sont très liés. En résumé, je peux dire que j’ai aimé ce cri très fort, ce cri déchirant de révolte ». Car le Canto General a toujours été un chant transpirant la colère et, qui plus est, un chant de solidarité avec les opprimés, les humiliés et les exploités du monde entier. « Un remarquable hymne à la liberté porté par des voix puissantes que la planète entière devrait entendre », dira Jean-Paul, lors du court entracte destiné à laisser reposer la voix des choristes.
    « Je l’ai rencontré et connu »
    Durant près de deux heures, le chœur, accompagné de musiciens et solistes, dirigé, de main de maître, par Jean Golgevit, a fait gronder sa puissante voix et entendre son indignation dans un silence de cathédrale. « C’était, à la fois, impressionnant, beau et émouvant » soutiendra la jeune Aurélie. Venue de Loudéac en compagnie de son époux, Gisèle était également ravie. « Superbe, magnifique, grandiose. Que de grands chanteurs ! Certes, je n’ai pas compris les paroles, mais le thème, oui, bien sûr. Je partage à 100 % les idées évoquées assurait-elle. De plus, j’ai rencontré et connu Mikis Theodorakis, un homme qui a été emprisonné et torturé plusieurs fois ». Finalement, le destin des deux hommes, l’un poète chilien, l’autre musicien grec, était très lié. Le Chœur de Canto l’a magnifiquement fait comprendre.
    Télégramme, le 4 juin 2018


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